Situé à moins de 500 mètres du parc de Belleville à vol d’oiseau, le jardin partagé Leroy-Sème en est distant à pied d’un bon kilomètre. L’enjeu de ce projet est que toutes les espèces vivantes - végétales, animales, humaine – puissent circuler de l’un à l’autre de la façon la plus agréable possible, afin de favoriser le développement de la biodiversité dans le jardin et plus largement dans la ville.

Pour ce faire, il faut s’appuyer sur l’existant : présence du Jardingue le long du parc de Belleville et du jardin partagé Archipelia en cœur d’îlot rue des Envierges, mais aussi de toute une trame végétale finalement assez dense dans les espaces publics et privés. Il faut surtout compléter cette trame en végétalisant des espaces qui peuvent l’être facilement : pieds d’arbre, bacs à installer sur des trottoirs assez larges, nichoirs et abris pour favoriser la circulation des espèces volantes...

Objectifs :

-    Prolonger les espaces verts dans l’espace public
-    Favoriser les cheminements à travers la ville
-    Proposer une promenade d’observation,
-    Végétaliser et valoriser les espaces publics
-    Mettre en valeur la biodiversité : graminées, plantes sauvages ou           indigènes
-    Accueillir les oiseaux, insectes, abeilles et papillons avec les plantes adaptées.

Le projet consiste à : 

• 1.    fleurir le pied de arbres,

• 2.    mettre des bacs ou des grands pots le long des rues,

• 3.    créer et placer des nichoirs à oiseaux,

• 4.    créer et installer des hôtels à insectes,

• 5.    fleurir les fenêtres et les balcons.

La traversée fleurie est un corridor vert appelé aussi corridor biologique.

Pour mieux accueillir la faune et la flore des champs candidates à l’immigration urbaine, et gommer les effets d’insularité, il est opportun de maintenir et de renforcer les capacités de connexion des espaces verts intra-muros avec les ceintures vertes périurbaines.

D’où l’intérêt de développer des corridors verts en augmentant les continuités biologiques. Il s’agit de créer des voies vertes, sans interruption, ni obstacle physique au même titre qu’une infrastructure routière roulante, dotées de fonctionnalités écologiques et paysagères pour favoriser la libre circulation des animaux et des plantes.

(voir Des corridors biologiques en ville : pourquoi, comment ? BOUTEFEU Emmanuel   06-12-2007)